“Enfant de la pauvretéIl commence à moudre le rizEt regarde la lune”Bashô Matsuo
l’huître
“L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir…” ?Francis Ponge
Le ruisseau
“Quand ils finissent par se taire, on entend la rivière, le ruisseau qui tinte en contrebas, de l’autre côté de la route, dans le silence qui monte de la nuit.” ?Pierre Patrolin – La traversée de la France à la nage –
Printemps silencieux
“Il y avait un étrange silence dans l’air. Les oiseaux par exemple – où étaient-ils passés ? On se le demandait, avec surprise et inquiétude. Ils ne venaient plus picorer dans les cours. Les quelques survivants paraissaient moribonds ; ils tremblaient, sans plus pouvoir voler. Ce fut un printemps sans voix. À l’aube, qui résonnait […]
Forêt vierge
“Chacun recèle en lui une forêt vierge, une étendue de neige où nul oiseau n’a laissé son empreinte.” ?Virginia wolf – De la maladie –
Loup, y es-tu ?
“Loup y es-tu ? Que fais-tu ? M’entends-tu ? Te caches-tu ? Es-tu caché là depuis longtemps ? (…)Ferais-tu l’éloge de la fuite ?Arno Fabre – Loup y-es-tu ?